Poème sur l'enfance
l'enfance
Elle est belle l'enfance quand elle nous inspire
Quand l'émotion qu'elle délivre rappelle des souvenirs
Les calins sur les genoux les ballades et les goûters au nutéla
Les dessins animés au petit matin quand les parents ne sont pas là.
Elle est belle l'enfance quand elle nous attendrit
Et qu'elle nous rappelle la meilleure part de notre vie
Celle de l'insouciance et des sentiments vrais
Sans mensonges et sans haine quand le coeur était spontané.
Mais je pense aussi à tous ceux qui n'en ont pas eu
Qui par la faute d'un adulte ne l'ont pas vécu
En ont été privé pour multiples raisons la guerre le deuil ou la maladie
Sachez qu'enfant longtemps l'on demeure tant que dure la vie.
Peut être un jour un petit être partagera-t-il avec vous
Ces moments qui vous manquent et qui font comme un trou
Au fond de votre âme ou dans votre mémoire?
Mais avec beaucoup d'amour autour vient la guérison et l'espoir
Car les blessures du coeur demeurent les pires
Et nul enfant du monde ne devrait les subir
Poème sur l'enfance
L'enfance
L'enfant chantait; la mère au lit exténuée
Agonisait beau front dans l'ombre se penchant ;
La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée ;
Et j'écoutais ce râle et j'entendais ce chant.
L'enfant avait cinq ans et près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour toussait toute la nuit.
La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter...
La douleur est un fruit ; Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.
Victor HUGO
Poème sur l'enfance
L’enfance
Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai sans soucis sans chagrin
je coulai ma douce existence
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l’essor
On n’a pas besoin des sciences
Lorsque l’on vit dans l’âge d’or !
Mon coeur encore tendre et novice
Ne connaissait pas la noirceur
De la vie en cueillant les fleurs
Je n’en sentais pas les épines
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je exempt de toute peine
Que dans notre vaste univers
Tous les maux sortis des enfers
Avaient établi leur domaine ?
Nous sommes loin de l’heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée
Où les vertus les fléaux des méchants
Sur la terre étaient adorées
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.
Gérard de Nerval
Poème sur l'enfance
L’enfance de Marot
Sur le printemps de ma jeunesse folle
Je ressemblais l'hirondelle qui vole
De çà de là : l’âge me conduisait
Sans peur ni soin où le cœur me disait.
En la forêt sans la crainte des loups
Je m'en allais souvent cueillir le houx
Pour faire glu à prendre oiseaux ramages
Tous différents de chants et de plumages.
Oh! que de fois aux arbres grimpé j'ai
Pour dénicher ou la pie ou le geai
Ou pour jeter des fruits jà mûrs et beaux
A mes copains qui tendaient leurs chapeaux !
Clément Marot
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