vendredi 26 octobre 2012

 
 




Je vous souhaite un excellent Eid al-Adha 2012 à vous et à vos familles. Qu'Allah vous accorde grâce et miséricorde en ce jour béni. Qu'Allah fasse que la réconciliation et l'amour  soit le cadeau de chaque Musulmane et Musulman.

Eid Mubarak insha’Allah to you and your loved ones.

R.A
Selam Aleykoum

jeudi 25 octobre 2012

Επειδή μερικές εικόνες είναι πιο δυνατές από τις λέξεις. parce que certaines images sont plus puissantes que les mots.

quelque part, on pourrait imaginer une parade de branquignolles, chacun y allant de l'interprétation outrée de son rôle tant il le croit essentiel au reste de la troupe. sept personnages dont un chien, Loukanikos, la seule célébrité du groupe. ce jour là, la colère s'appelle Merkel, ou Allemagne, ou Europe, FMI ou Troïka. la colère s'appelle colère, ο θυμός, et ce jour là un peuple aguerri tente une fois encore de montrer qu'il est là, qu'il existe. théâtre des rues d'Athènes, scène d'octobre 2012 d'une pièce interminable.
pas de drapeau grec, c'est inhabituel, mais un drapeau rouge placide comme le chien tandis que les hommes s'agitent. des émotions déclinées de l'intensité belliciste à la sérénité routinière. de l'humain à l'animal.
l'axe vertical de la scène, c'est cet homme au drapeau justement, encore en mouvement du geste qu'il vient d'accomplir, en extension, en suspension, alors que de part et d'autre ses acolytes se recroquevillent, eux aussi suspendus à l'explosion imminente, tandis que déjà, derrière lui, un auxiliaire termine de préparer le cocktail-Molotov suivant. attentif à la dangereuse manipulation qu'il exécute, il protège involontairement un homme casqué dont le regard expérimenté paraît suivre la progression aérienne de l'objet.
le dernier personnage de ce segment de cortège appartient à un autre ensemble, cintré dans son t-shirt rose il se tient lui aussi dans la posture du lanceur. scènes identiques, interprètes différents, jeu différent, même message. permanence dans l'impermanence mouvementée d'un défilé revendicatif. 
l'unité est au sol parsemé de débris de manif, rue d'Athènes qui s'offre une archéologie nouvelle, au jour le jour le pays s'écrit, âges sombres de la Grèce, une fois encore.
nul regard à l'adresse du photographe. indifférence à l'indifférence, un écran entre eux et nous. c'est l'impassible Loukanikos qui nous renvoie notre froid détachement.

la nudité, l'homme, l'espace, pour arme, pour symbole. certains pourraient y voir une reproduction à l'Antique, le guerrier vaincu s'élançant sur ses ennemis dans l'ultime espoir d'une fin glorieuse. 

mardi 23 octobre 2012

Papa tu crains...

Posté par Baptiste
Note de l'auteur : J'ai discrètement pris ça du téléphone de mon père qui refuse de grandir...