jeudi 10 mai 2012

À Cœur Ouvert


De ce cœur en émoi,
Ma plume ne cesse de se plaindre,
Je ne sais être sans toi,
Depuis que ton voile n’est plus ombre,

De ces champs de passion je n’ai trouvé fruit à mon goût,
Chaque ligne est une invitation qui se finit en dégoût,
De cette chorégraphie de mots, ébranlé mon esprit s’étourdie,
Aveuglé par le flirte de ces sirènes aux vers éblouies,

Mon cœur enchanté par ce lyrisme estampé de sensualité,
Ne répond qu’à l’invitation des pulsions échaudés,
Tous ces plaisirs ont la vie d’une bougie,
Qui fini par bruler ton logis.

Le jour se lève sur ces promesses de faussaire,
Personne ne peut entendre mes douleurs,
Seule dans la pénombre je regarde parterre,
Afin de comprendre mon malheur.

Ma raison fait naître les remords d’une clarté disparue,
Mon cœur pleure le temps perdu,
Mon esprit s’efforce de faire surface,
Alors que mon âme tente de se faire accepter dans la glace.

Fait que mon être témoigne de ton unicité,
Avant le dernier soupire,
De cette âme sans empire,
Je souhaite une fin de félicité.

Ô Allah sois témoin! jamais je n’ai voulu blesser une âme,
Jamais je n’ai voulu offenser le faible,
Mes frasques sont mes fables,
De mes errances je n’ai trouvé plus infâme.

Sans toi Allah, point de salut,
Loin de toi Allah, je suis qu’un imbu,
Que ta Grâce enveloppe cette âme dévoyée.
Que ta Miséricorde soit le linceul de mon corps à envelopper.


R.A

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